Les contes traditionnels bretons prennent leur saveur et leur sens quand il sont dits sur les lieux mêmes qui les ont vu naître et se transformer. Et, la nuit, à la lumière des lampes à pétrole, tout peut arriver…
Qui n’a jamais cru apercevoir un korrigan au détour d’un chemin, à la nuit tombée ? Qui n’a jamais espéré vérifier leur existence ? Au moins une fois par mois, quelles que soit le temps, des randonneurs partent à la recherche de ces petits êtres étranges sous la conduite de Youenn.

De fait, ils sont là ! Frouden, leur porte-parole, ronchonne un peu – pour la forme – mais accepte d’engager la conversation. Très vite, il dévoile de formidables talents de conteur. Une originale façon de faire comprendre aux hommes et femmes de notre temps l’importance du respect de l’environnement.
Les randonneurs feront, au cours de leur quête nocturne, d’autres étranges rencontres. Ewen, qui est aussi habile diseur, fera partager au cours des haltes nocturnes les contes de l’Arrée qui prennent une résonance particulière dans le lieu où, dit-on, se trouve la Porte des Enfers.
Par temps clair, depuis les crêtes, le spectacle est inoubliable. Par temps de brume ou de crachin, sur les chemins des tourbières, c’est encore mieux…
Neuf mois sur douze, une réconfortante soupe à l’oignon (pas n’importe lequel, l’oignon rosé de Roscoff…) attend les participants à la fin de la marche d’environ 4 km. En été, une collation plus légère avec un rafraîchissement et des galettes bretonnes.